Faire de la pub sur Facebook

Il est souvent difficile de trouver le moyen d’avoir de nouveaux lecteurs. Le meilleur moyen reste encore d’avoir une excellente couverture, un très bon titre, une description qui donne l’eau à la bouche : privilégier avant tout le marketing dans la boutique.

Néanmoins, de nombreux auteurs se posent la question d’utiliser les publicités Facebook.

En effet, Facebook offre aux auteurs indépendants la possibilité de toucher des lecteurs (pourvu que le ciblage soit le bon), et donc d’augmenter le trafic vers sa page de blog ou sa page de vente sur une boutique. Le tout pour un coût raisonnable, accessible aux modestes bourses de personnes qui gagnent 2 euros à chaque vente.

Vous avez peut être vu des publicités de Patrick Ferrer, Amélie Antoine ou en ce moment Florence Clerfeuille.

150923 Amelie

Je ne vais pas ici vous expliquer comment en faire une car c’est bien trop compliqué pour un article de blog. Je vais vous parler de mon expérience personnelle et des cas pour lesquels j’ai trouvé une utilité aux pubs FB.

Cela fait 3 ans que j’en fais, j’ai donc un peu d’expérience. Beaucoup moins que d’autres, mais assez pour savoir deux choses :

  • faire une pub pour vendre un livre est une dépense nette (vous ne verrez probablement pas revenir votre argent sous la forme de royalties)
  • le meilleur moyen de capitaliser sur vos pubs est de lier celles-ci à votre mailing-list pour contacter vos lecteurs.

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Les seules occurrences où j’ai vu les publicités pour des livres rapporter de l’argent, mesurables, sont celles où l’auteur indépendant proposait un livre plus cher, comme un coffret de plusieurs livres. En effet, entre les quantités de trafic nécessaire et la conversion d’un facebookeur en client, il faut dépenser une somme conséquente pour vendre un livre.

Supposons que vous ayez un coût au clic de 0,25€, ce qui est difficile à atteindre, et un taux de conversion de 10%, soit une personne sur 10 qui achète, il faudra dépenser 2,5 euros pour vendre un livre. Il faut donc que celui-ci vous rapporte plus que 2,5 euros pour que vous gagnez de l’argent.

Les chiffres que je donne pour le coût au clic et la conversion sont de bons chiffres. C’est donc le meilleur scénario. Bien souvent, il faudra dépenser plus d’argent pour vendre un livre

Certes, il y a cette idée que le fait de voir le livre va augmenter la notoriété, l’image de marque. Je ne peux pas le mesurer, donc je n’y crois pas.

Par contre, si vous voulez récupérer l’adresse de lecteurs, des lecteurs qui peuvent acheter vos livres suivants, cet outil fonctionne. Il faut avoir une mentalité de comptable, pour vérifier le coût d’acquisition réel des prospects, voir combien sont convertis finalement en acheteurs, mais ça marche.

Capter des prospects et les transformer en lecteurs avides Capter des prospects et les transformer en lecteurs avides

C’est l’avantage de la mailing list : plutôt que de montrer une fois votre produit à une personne et ensuite la perdre à tout jamais, vous pouvez investir dans la relation. Créer un lien de confiance.

Reste qu’il vous faudra quand même avoir plusieurs livres, une mailing-list, des coffrets. Rares sont ceux qui sont aujourd’hui capables de cocher toutes les cases de cette liste.

Pour les téméraires, je recommande la formation gratuite de Mark Dawson, en anglais. Il va bientôt rouvrir sa formation payante aussi. Je ne suis pas affilié (j’aimerais bien !).

En attendant, écrivez, augmentez organiquement votre nombre de lecteurs et créez une relation avec eux à travers vos livres. Vos livres restent votre meilleur marketing. On en reparle dans un an ou deux. Pendant ce temps-là je continuerai à améliorer mes pubs Facebook. Quand elles permettront de rapporter plus de lecteurs, je vous expliquerai comment.