Podcast autoédition 7 avec Jacques Vandroux : l’écriture
Le podcast pour publier sur Kindle iBooks et Kobo
L’épisode 7 est la première partie d’un entretien que j’ai eu avec Jacques Vandroux (en fait Jacques et Jacques-line Vandroux). Jacques est celui qui écrit le plus dans le couple, et a écrit les plusieurs romans que vous pouvez souvent voir dans les meilleures ventes d’Amazon Kindle.
J’avais déjà enregistré une intervention de Jacques et Jacques-line sur le stand Amazon du Salon du Livre à Paris, disponible ici.
Pour écouter directement cet épisode :
Vous pouvez retrouver Jacques sur son site et sur sa page Facebook.
Et si vous appréciez les polars ou les romans un peu fantistico-policiers, vous ne devriez pas le rater sur Amazon Kindle :
et d’autres…
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Retrouvez la transcription après le pli.
Cyril. – Alors, aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Jacques et Jacqueline Vandroux, ou plutôt Jacqueline et Jacques Vandroux, mais je vais commencer par Jacques. Bonjour Jacques…
Jacques. – Bonjour !
Cyril. – Et merci d’accepter cette invitation à venir parler de vos activités à tous deux en tant qu’auteur et en tant qu’autoéditeur. Pour les deux personnes qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux te présenter en juste quelques phrases ?
Jacques. – Oui. Alors, je suis donc Jacques Vandroux. Je suis auteur de romans, plutôt thrillers, polars, à mes heures perdues. D’ailleurs, c’est une mauvaise expression car ces heures-là ne sont pas du tout perdues, au contraire ! Durant la semaine, j’ai un métier : je travaille dans l’industrie. Et soit le soir, soit le week-end, soit pendant mes déplacements (parce que j’ai l’occasion de me déplacer pas mal), j’utilise tout ce temps-là pour créer des livres et raconter des histoires. J’aime bien me présenter comme un raconteur d’histoires, plus que comme un écrivain.
Cyril. – Tu es aussi une icône du monde de l’autoédition, étant donné que tu fais partie des plus gros succès sur Amazon Kindle. Je regardais tout à l’heure : un des premiers romans que tu as sortis, Les pierres couchées, a été 684 jours dans le top 100. Et Projet Anastasis, qui est sorti il y a 143 jours (non, 141 jours d’après les informations d’Amazon) a été 144 jours dans le top 100. Ce qui me semble assez étonnant !
Jacques. – Ce sont les mystères d’Amazon, effectivement. Des classements d’Amazon.
Cyril. – En tout cas, bravo ! Tu as aussi vendu énormément de livres comme ça et, on en parlera plus tout à l’heure avec Jacqueline qui est juste derrière, mais comme on fait ça sur téléphone c’est un peu compliqué de parler tous les trois en même temps, vous avez beaucoup partagé, aussi, votre expérience de l’autoédition.
Jacques. – Voilà. Ça, c’est le travail de ma femme, qui a fait toutes ces activités. En fait, on est partis il y a trois ans d’absolument zéro. Quand on a mis le premier roman sur Amazon, on ne savait pas du tout où on allait. On savait juste qu’on mettait un fichier sur une plateforme. Et il a fallu tout apprendre ! Il a fallu apprendre à éditer, il a fallu apprendre comment fonctionnaient les plateformes, il a fallu comprendre comment on faisait du marketing, comment on payait les charges, les impôts, toutes ces choses-là. Tout ça, ça a été un travail phénoménal de ma femme, de Jacqueline, pendant les trois années qui ont précédé. Et du coup, on s’est dit que ce travail, c’était intéressant de le partager, de façon à ce que les gens qui se lancent maintenant galèrent moins avec tous ces aspects administratifs et techniques et puissent plus facilement se consacrer à l’écriture.
Cyril. – D’accord. Tu donnes un petit peu l’impression que ce que tu as écris, c’était facile, et qu’en fait c’est elle qui a fait tout le travail, mais ce n’est pas exactement vrai, parce que tu écris des romans qui sont quand même assez importants en termes de volume et tu y passes une bonne partie de tes loisirs.
Jacques. – Oui, tout à fait ! Là, je parlais de tout l’aspect autoédition. Enfin, édition même. Après, en termes d’écriture, effectivement, il y a tout un temps, un travail. Je dirais, la différence, c’est qu’écrire, au moins sur les premiers jets, pour moi c’est 100 % du plaisir. Ensuite, on a tout un travail de relecture que l’on fait ensemble, avec ma femme, et puis en mettant aussi dans la boucle d’autres personnes. D’autres lecteurs de qualité. Donc c’est vraiment… Je dirais… Cette aventure, c’est un travail de couple. Sous le nom Jacques, en fait, il y a Jacques, Jacqueline : il y a deux personnes. Et c’est pour nous aussi de très bons moments qu’on passe ensemble, même s’il y a parfois un peu de stress lié à la nouveauté ou aux changements de loi que nous pond de temps en temps notre gouvernement, mais globalement, ce sont de très bons moments.
Cyril. – Tu écris aussi à un rythme assez effréné. Enfin, pas effréné, mais assez sérieux, puisque le premier roman que tu as publié, d’après Amazon, ce serait le 25 février 2012. Juste après serait venu Les pierres couchées, au mois d’avril. Alors, je pense qu’il y a une erreur, là, parce que dans mon souvenir, Les pierres couchées dataient d’avant.
Jacques. – Alors, ce qui se passe, c’est que j’en avais quand même deux sur le disque dur de mon ordinateur. Donc le premier qu’on a sorti, c’était en février, c’était un roman assez court, assez léger, qui s’appelle Multiplication. Et quand on a vu que ça marchait bien, du coup, on a sorti à ce moment-là un deuxième, qui était déjà écrit, qui était Les pierres couchées. Et ensuite, j’ai commencé à écrire deux nouveaux romans et donc en février 2013, on a sorti Au cœur du solstice. Et là, en novembre 2014, le dernier, qui est Projet Anastasis.
Cyril. – Et maintenant, vous êtes un peu sur une lancée où tu vas essayer de produire un roman par an et pendant ce temps-là, Jacqueline va ramer pour…
Jacques. – Alors, un roman par an, je n’y arriverai pas, clairement. Déjà parce que, comme beaucoup de monde, j’ai un travail à côté qui me prend pas mal de temps.
Cyril. – Il y a très peu d’écrivains qui en fait vivent uniquement de l’écriture. Tu n’en fais pas partie.
Jacques. – Voilà. Tout à fait ! Si on regarde les chiffres qui sortent, je ne sais plus, je crois que c’est deux ou trois cents personnes en France qui ne vivent que de l’écriture. Qui en vivent très décemment. Donc nous, en fait, on a des revenus intéressants. Et en gros, pour écrire un roman… J’ai tendance à écrire des romans épais, au grand désespoir de Jacqueline, qui doit les relire ! Mais en général, les lecteurs aiment bien. Et on va dire qu’un roman, ça va être… Le temps de l’écrire… Déjà : de trouver les idées, de se documenter, de l’écrire, de le relire et de le faire relire, ça va prendre dans les dix-huit mois à peu près.
Cyril. – D’accord. C’est quand même un bon rythme, déjà.
Jacques. – Oui, peut-être !
Cyril. – Je connais peu d’auteurs qui réussissent à faire ça en ayant un travail par ailleurs ! Pour réussir à faire ça, j’imagine que tu t’es créé une sorte de routine, même si tu ne te forces pas dans la routine (parce que sinon, ça n’est plus un plaisir). Ta routine, c’est quoi ? C’est tous les jours ? C’est certains jours et le week-end ?
Jacques. – Quand je regarde les gens qui expliquent qu’ils écrivent une heure et quart tous les matins, avec leur tasse de café à côté… Qu’avant de commencer à vraiment écrire, ils ont toute la structure de leur roman, le squelette, les personnages, je me dis : oh là ! Je suis à des kilomètres et des kilomètres de ça. J’écris quand j’ai le temps. Donc je vais écrire parfois… Si j’ai un voyage en avion, je vais écrire dix heures de suite et puis après, je ne vais plus rien écrire pendant trois semaines. Et puis je ne suis absolument pas structuré quand j’attaque un roman. Je suis en fait… Je suis le premier lecteur. Donc quand j’écris, j’aime bien me surprendre. Et si je connais tout au départ, je ne vais pas me surprendre. Et j’ai besoin… Ce que j’adore faire, et ça surprend parfois certains autres auteurs ou certains lecteurs, c’est commencer un chapitre et arriver à la fin du chapitre et être arrivé sur quelque chose de complètement différent de ce que j’avais imaginé au départ. Alors, bien sûr, tout cela a ses limites ! C’est-à-dire qu’à partir d’un moment, il va falloir structurer pour que l’histoire tienne debout. Mais j’aime découvrir le roman en même temps que je l’écris et ça peut paraître bizarre, mais je me laisse par moments guider par mes personnages. Je me dis : tiens, comment réagirait untel ? Et hop ! J’ai presque l’impression, parfois, que c’est un des personnages qui prend le clavier.
Cyril. – D’accord. En même temps, c’est comme ça que c’est plaisant.
Jacques. – Voilà. Et c’est comme ça que j’ai envie de le faire ! Je veux dire, s’il fallait que je sois très très structuré et que je ne commence à écrire que lorsque l’histoire est nickel, je pense que je n’y arriverais pas.
Cyril. – Oui. Tu es vraiment encore un raconteur d’histoires. Quelqu’un qui fait ça en plus, plus que quelqu’un qui se force à écrire et à structurer tout pour sortir un roman en temps et en heure.
Jacques. – Exactement. Je n’ai aucune obligation, en fait. Le jour où j’ai envie…
Cyril. – Oui, tu le fais par plaisir.
Jacques. – Voilà.
Cyril. – Tu utilises des outils particuliers pour écrire ? Ou tu es un peu comme tout le monde, tu utilises un traitement de texte : un Word, quelque chose d’équivalent ?
Jacques. – Voilà, j’ai Word. Et puis, maintenant, on a investi dans un logiciel qui est Antidote, que j’essaye de… Alors, au départ, sur les premiers romans, c’est ma femme qui a fait ça et elle a mis un temps fou. Donc maintenant, quand j’écris un chapitre, je le passe au logiciel et c’est… D’abord, ça corrige toutes les fautes, ou presque ! Et ça permet notamment d’attraper toutes les répétitions. Et du coup, ça aide à fluidifier le style. C’est vraiment un très très bon outil.
Cyril. – Côté correction et modifications, justement, j’ai vu que récemment vous aviez encore fait une correction des Pierres couchées, je crois.
Jacques. – Oui !
Cyril. – Vous êtes comme ça. Avec vous, l’expression, ce n’est pas cent fois sur le métier remets ton ouvrage, mais c’est deux cents fois !
Jacques. – Exactement ! Alors, quand on a mis Les pierres couchées en ligne, donc en 2012, on l’avait relu chacun une ou deux fois, avec le correcteur de Word, et on s’est dit : c’est bon, ça va, il n’y a plus trop de fautes. On n’était pas encore conscients qu’il ne devait y avoir aucune faute ! Et puis le livre a bien marché, il est monté rapidement dans le top 10 et numéro un et tout d’un coup on a pris quelques commentaires assassins sur l’orthographe. On a compris qu’il y avait quelque chose à faire. Donc là, c’est Jacqueline qui a passé des nuits à corriger une fois, puis deux fois le livre. Et il y avait toujours des… Alors il y avait un peu moins de commentaires mais il y en avait toujours. Et du coup, on a commencé à faire relire le livre par d’autres personnes. Notamment des personnes qui s’étaient proposées, à l’orthographe bien meilleure. Et donc il y a eu une dizaine de relecteurs. Et récemment, une autre auteure, qui est aussi correctrice, Vanessa du Frat, a eu la gentillesse de le relire et a encore retrouvé… Alors, plus trop de fautes d’orthographe, mais des répétitions, des choses comme ça, qu’elle nous a aidés à corriger. Et je suis sûr que si quelqu’un le relit, il trouvera encore des choses à faire. Mais maintenant, sur les nouveaux romans, quand on les met en ligne, notamment le dernier, Projet Anastasis, il a eu de nombreuses corrections. Notamment maintenant par des gens qui sont quasiment professionnels ou professionnels.
Cyril. – Oui, maintenant, vous êtes passés à un niveau supérieur, et puis vous réinvestissez l’argent que vous avez gagné avec les ventes dans le travail de perfection des romans que tu écris.
Jacques. – Voilà. On peut se le permettre ! Tout à fait.
Cyril. – J’ai vu qu’aussi vous… Alors, sur ta photo de profil Facebook, tu avais entre les mains Les pierres couchées, mais ce n’est pas du tout la couverture dont je me souviens !
Jacques. – Pour la petite histoire, les couvertures ont évolué, aussi ! La première photo des Pierres couchées, c’était une photo de Carnac qu’on avait prise en vacances il y a une dizaine d’années et qui était dans un rond sur fond bleu. Donc c’était vraiment très… C’est Jacqueline qui l’avait faite. Mais alors… Ça ne l’a pas empêché vraiment de marcher ! Mais après, en le voyant, on se disait que quand même ça faisait un peu amateur.
Cyril. – Elle était bien cette couverture, par ailleurs ! Pour une première couverture.
Jacques. – On nous a dit un jour qu’elle était vintage. On ne savait pas trop comment il fallait le prendre ! Enfin, le fait est que ça n’empêchait pas le livre de plaire. Et donc sur le… Sur la deuxième version des Pierres couchées, c’est toujours Jacqueline qui l’a réalisée, mais là, en achetant une photo un petit peu plus mystérieuse. Et pour les derniers romans, là, on a fait appel à un professionnel qui est David Forrest, qui est aussi un pionnier de l’autoédition, avant nous même, et qui réalise des couvertures pour des prix très raisonnables et vraiment très pro. Il y a quand même une chose que j’aime beaucoup dans cette histoire, c’est le lien qu’on a avec les lecteurs. Alors, je ne connais pas le lien qu’on peut avoir avec les lecteurs dans l’édition classique, mais là, il est très fort. Comme j’ai dit au départ, moi, je suis là pour raconter des histoires et une histoire n’a de sens que s’il y a quelqu’un qui l’écoute ! J’ai toujours cette espèce d’image de chaumière bretonne (peut-être parce que j’ai des Bretons dans mes ancêtres !) où il y avait la personne à côté du feu qui racontait et puis la famille qui écoutait. Et s’il n’y avait pas eu de famille, le pauvre conteur aurait été bien seul ! Et avec l’expérience qu’on a eue, avec les contacts qu’on a pu avoir, on a eu de magnifiques échanges avec des lecteurs. Alors déjà parce que… Via Facebook, c’est une chose, mais ensuite parce qu’à la fin de chaque roman on laisse une adresse e-mail en disant : si vous avez envie de nous contacter, contactez-nous. À ce jour, il y a quand même deux ou trois cents lecteurs qui nous ont contactés ! Ce qui est quand même assez intéressant. Et on arrive comme ça à avoir des échanges passionnants, parfois très touchants, et puis ça permet aussi en parallèle d’avoir une idée du public qui lit. Enfin, au moins du public qui écrit. Et on s’est aperçu qu’en fait c’était pas mal de gens qui vont avoir entre 50 et 70 ans (il y a des plus jeunes, bien évidemment) et énormément de femmes. Les femmes… Alors, soit les femmes écrivent plus que les hommes ou lisent plus que les hommes, mais il y a beaucoup de femmes avec qui on a des échanges. Et on a un lectorat qui est très divers. On a eu des gens qui… Alors, en général, ceux qui écrivent (même toujours), c’est ceux qui ont aimé. Ceux qui n’ont pas aimé, ils n’écrivent pas ! Qui remercient pour le livre. Et, un aspect important, qui remercient aussi pour le prix du livre. C’est-à-dire que le livre… Si on prend le dernier, Projet Anastasis, il est à 2,99 € et il y a pas mal de gens qui nous ont écrit : « Moi, j’ai de petits moyens et j’ai pu me l’offrir. S’il avait été plus cher, je n’aurais pas pu. » Donc c’est aussi, pour moi, un des intérêts de l’autoédition : c’est-à-dire qu’on peut se permettre de mettre des prix bas parce qu’on touche une bonne partie de ce qui est vendu, et ce faisant on va toucher un public qu’on n’aurait absolument pas eu si le livre avait été à 10 ou 15 euros. Voilà. Et dans les échanges qu’on a eus, on a eu des gens, notamment aux États-Unis, qui nous ont écrit : « Je suis dans la maison de retraite toute seule et quand je lis votre livre, ça m’aide à passer le temps ». Une autre dame qui disait : « Moi, quand je fais le ménage dans l’escalier, je pense à vos personnages », etc. Et nous, aussi bien Jacqueline que moi, ça nous touche beaucoup. On se dit qu’on a réussi ce qu’on voulait, en fait. Ce qu’on veut, ce n’est pas gagner des mille et des cents (si on gagne un peu d’argent, c’est très bien, mais ce n’est pas le premier objectif), ce qu’on veut, c’est offrir de l’évasion (en tout cas, moi, c’est vraiment l’objectif quand j’écris) et quand je reçois des mails comme ça, je suis heureux.
Cyril. – Mission accomplie.
Jacques. – Exactement. Et plus qu’accomplie, même, parce que… En écrivant, je ne pensais pas un jour recevoir ce genre de retour. Et puis, il y a aussi des lecteurs avec qui on a créé des relations d’amitié. Des gens qu’on a vus par la suite. Notamment une personne, qui a relu nos livres, qui faisait du marketing dans une entreprise d’informatique, et puis… Elle en avait assez de son poste et du coup, relire les livres, ça lui a plu et elle a fait une formation de correctrice (il y en a une en France) et depuis elle a changé de métier. Ce sont des petites anecdotes assez amusantes. Donc voilà, il y a tout cet aspect relationnel, tout cet aspect humain, qui pour nous est très important, et j’entendais Jacqueline tout à l’heure qui parlait du Salon du livre et de l’ambiance sur le stand Amazon : il y avait une… Comment dire ? Les gens étaient contents d’être entre eux. Aussi bien les auteurs que… Avec les gens d’Amazon, il y avait du plaisir à se retrouver, comme si on se connaissait depuis longtemps et qu’on était une bande d’amis. Voilà. Ça peut paraître un peu étrange, c’est sans doute éloigné de ce qui existe dans un certain monde de l’édition, mais on était tous là, contents d’être là, peut-être un peu par hasard, mais de se retrouver ensemble et de profiter de ces moments. Et c’est ce qui nous motive, en fait. Comme disait Jacqueline, le jour où ça deviendra une routine pénible, on passera à autre chose. On a cette chance de… Les footballeurs disent toujours, quand il y a des interviews : « Quand on joue, il faut d’abord prendre du plaisir ». Ça me fait toujours rire ! Mais je dirais un peu la même chose qu’un footballeur en l’occurrence : avoir plaisir à faire ce qu’on fait.
Cyril. – Je vais peut-être passer plus à Jacqueline, maintenant, parce que, vraiment…
Jacques. – Eh bien, je vais lui passer le téléphone.
Cyril. – D’accord. Merci.