Geekons un peu avec le format Kindle
2018 commence avec une mise à jour du manuel technique de recommandations pour le format Kindle. Certains ici reconnaîtront mon goût pour les arcanes techniques de questions techniques précises. Mais la lecture (en anglais) de ce précieux document permet à tout auteur autoédité qui veut faire une belle version de son livre sur Kindle de savoir exactement ce qu’il doit faire.
Parmi les changements notables de cette année, l’augmentation de la taille en pixels de la couverture qui peut être insérée, ainsi que de la taille de stockage de celle-ci, qui passe de 5 Mo à 50 Mo.
Je ne recommande pas de suivre à la lettre cette recommandation, surtout si vous êtes dans la fourchette de prix entre 2,99 et 9,99 euros. En effet, le poids final de votre fichier Kindle est pris en compte dans les redevances que vous touchez, au travers des “frais de livraison” d’Amazon : plus votre livre est lourd, moins vous serez payé.
Les autres modifications sont moins marquantes.
Ce manuel assez technique (ah ah ah ) est intéressant particulièrement quand on rencontre des problématiques techniques précises : les notes de bas de page par exemple. J’ai le cas en ce moment avec un nouveau livre que j’édite, et qui nécessite pas mal de notes de bas de page. J’ai des cauchemars rien que d’y penser et je sens que je vais devoir aller éditer le fichier ePub à la source (ce qui est toujours une source d’agacement). Mais il traite aussi de l’insertion de polices spécifiques dans les fichiers, celles que l’on ne doit pas insérer dans le fichier final, comment ajouter de l’audio et de la vidéo (même si personne ne pourra jamais les lire sur une Paperwhite), etc.
Préparez le tube de Paracétamol, l’éditeur de texte et la ligne de commande : faire un fichier Kindle aux petits oignons nécessite de revenir aux bases du texte.