Premiers résultats de l’enquête autoédition 2017 (ou presque)
J’avais prévu de commencer à analyser et distiller les résultats de l’enquête annuelle sur l’autoédition cette semaine.
Mais voilà : à Lyon, il fait beau tous les jours (sauf quand on veut qu’il pleuve, c’est magique), deux sorties de livres audio, deux productions en cours… et je n’ai pas eu l’énergie d’y consacrer le temps qu’il est vraiment nécessaire.
Je vais quand même vous faire saliver avec quelques résultats, hors contexte et sans analyse détaillée, histoire de ne pas vous laisser non plus vous désintéresser de cette enquête. À laquelle je vous remercie d’avoir contribué (même si vous ne l’avez pas fait).
171
Déjà le nombre de participants : 171, soit 24 de moins que l’année dernière. Un chiffre respectable, mais sans aucun rapport avec le nombre de personnes que j’ai pu toucher avec mes emails ou avec les publications des uns et des autres qui ont rapporté cette enquête.
40,4%
La proportion de répondants qui consacrent 100 heures ou plus par mois à l’écriture. Un questionnaire qui a donc été rempli par des gens qui ont l’écriture et l’autoédition qui parcourt leurs veines.
20%
La proportion qui consacre moins de 5 heures par mois à l’autoédition. Il y a donc aussi encore des novices, des débutants, ou des gens qui s’intéressent plus à l’édition traditionnelle.
36% et 24%
La proportion qui décroit entre ceux qui ont été publiés par un éditeur traditionnel et ceux qui ne le sont plus. On parle souvent de l’autoédition pour trouver un éditeur traditionnel. Mais on oublie que nombre d’éditeurs ne veulent pas republier un ouvrage qui a déjà écumé les librairies (sauf quand il s’agit de Harry Potter, et là on a droit à 6 éditions différentes dans le même groupe).
Moins de 50€
La somme gagnée par la majorité des répondants par mois. Voire moins de 30 € pour 40% d’entre eux. Non, ce n’est pas une nouvelle ruée vers l’or : c’est une carrière, un loisir, quelque chose entre les deux.
2,6%
La proportion qui gagne plus de 5 000 € par mois parmi les répondants. Beaucoup d’appelés, peu d élus ? Non, j’ai le sentiment que chacun cherche quelque chose de différent en s’autoéditant et parfois, ils rencontrent le succès (souvent mérité). Le fait qu’il y ait des gens qui gagnent ce niveau de royalties me fait dire que l’on peut s’y consacrer entièrement.
Je m’intéresserai particulièrement aux résultats (anonymes) de ces personnes pour savoir ce qui fait la différence… même si j’en ai une bonne idée.
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Voilà, avec mes excuses, les seuls résultats que vous aurez pour le moment. Car non seulement il faut que j’analyse les résultats de cette année mais il faut aussi que je me replonge dans ceux de l’année dernière. Je n’ai pas autant bossé sur un rapport depuis mon mémoire de fin d’études !